Peut-on vraiment échouer le BSR et qu’est-ce que cela implique ?

13 décembre 2025

Personne n’imagine passer des heures à réviser le code de la route, s’asseoir sur la selle d’un scooter flambant neuf… et se retrouver à pied, faute de Brevet de Sécurité Routière en poche. Pourtant, ce scénario arrive plus souvent qu’on ne le croit. Passer le Brevet de Sécurité Routière (BSR) est une étape fondamentale pour les adolescents souhaitant conduire un scooter ou une mobylette dès l’âge de 14 ans. Ce certificat, qui se compose d’une formation théorique et pratique, vise à garantir que les jeunes conducteurs sont bien préparés à circuler en toute sécurité.Échouer à l’examen du BSR peut avoir des répercussions significatives. Les jeunes se retrouvent dans l’incapacité de conduire aussi ces véhicules, ce qui peut limiter leurs déplacements et leur indépendance. Sans ce brevet, les risques d’accidents augmentent, car ils n’ont pas acquis les compétences nécessaires pour une conduite sûre.

Qu’est-ce que le BSR et pourquoi s’y préparer sérieusement ?

Le Brevet de Sécurité Routière, ou BSR, fait figure de passage obligé pour les jeunes dès 14 ans qui veulent prendre le guidon d’un scooter ou d’une voiturette. Ce brevet se confond aujourd’hui avec le Permis AM, qui atteste que les bases de la conduite et les réflexes de sécurité sont bien assimilés.

Quels véhicules sont concernés par le BSR ?

Voici les types de véhicules accessibles selon la catégorie de permis :

  • Le scooter : conduite possible avec le BSR, le Permis AM ou encore le Permis B.
  • La voiturette : accessible avec le Permis AM ou le Permis B.

Un parcours en deux volets : théorie et pratique

L’obtention du BSR implique deux formations complémentaires. D’un côté, la théorie, dispensée au collège, validée par l’ASSR1 et l’ASSR2 (attestations scolaires de sécurité routière). De l’autre, la pratique, encadrée par une auto-école et centrée sur la conduite réelle.

Type de formation Lieu Validation
Formation théorique Collège ASSR1 et ASSR2
Formation pratique Auto-école Examen pratique

Le BSR ne se résume pas à un simple papier administratif. Il s’agit d’un parcours qui confronte, dès le plus jeune âge, aux réalités et aux dangers de la circulation. Cette étape vise à forger des conducteurs responsables, capables d’évaluer les situations et de réagir avec discernement.

Comment le BSR est-il évalué ?

Valider le BSR revient à franchir deux étapes : la formation théorique et la formation pratique. La première se joue sur les bancs du collège, lors des sessions d’ASSR1 (en cinquième) et d’ASSR2 (en troisième). Ces tests vérifient la compréhension du code de la route et des comportements à adopter pour circuler sans danger.

Zoom sur la formation théorique

Deux attestations sont à obtenir avant de passer à la conduite :

  • ASSR1 : abordée en cinquième, cette épreuve pose les bases de la sécurité routière.
  • ASSR2 : passée en troisième, elle permet d’aller plus loin sur les notions essentielles vues auparavant.

Sans ces deux validations, impossible d’accéder à la phase pratique. Il faudra alors retenter sa chance lors de la prochaine session si l’une des deux est manquée.

Formation pratique : le terrain décisif

Huit heures au minimum sont passées en auto-école, alternant exercices sur piste et mises en situation réelle sur la route. Les moniteurs observent la maîtrise du véhicule, le respect des priorités et la capacité à anticiper les dangers. Le certificat de réussite pratique n’est délivré que si toutes les compétences sont démontrées.

Sur quels critères repose l’évaluation ?

Les points suivants sont systématiquement vérifiés lors de la formation :

  • Comprendre et appliquer le code de la route dans toutes les situations.
  • Maîtriser le véhicule, aussi bien à l’arrêt qu’en circulation.
  • Faire preuve d’une attitude responsable et d’une vigilance constante.

En cas d’échec à l’étape pratique, il faudra reprendre des heures de conduite, le moniteur restant seul juge du nombre d’heures à effectuer selon les difficultés repérées.

Échec au BSR : quels impacts ?

Rater le BSR n’est pas anodin, surtout pour ceux qui comptent sur leur scooter ou leur voiturette pour gagner en autonomie. Sans ce sésame, impossible de prendre la route légalement avec ces engins, le permis AM étant la seule alternative pour les jeunes conducteurs.

Un frein à l’indépendance

Un échec entraîne une remise à zéro de certaines étapes et des retards parfois frustrants. Il faudra patienter jusqu’à ses 14 ans pour pouvoir repasser l’examen, ce qui peut être particulièrement contraignant dans les zones rurales où les solutions de transport sont rares.

Des frais qui grimpent

Chaque heure supplémentaire de formation en auto-école a un coût. À raison de 40 à 50 euros par heure, la note peut vite s’alourdir si des reprises sont nécessaires. Un jeune qui doit corriger ses lacunes doit donc prévoir un budget adapté, sous peine de voir le projet de mobilité repoussé.

Quid de la sécurité ?

Ne pas décrocher le BSR met directement en lumière un manque de préparation aux risques de la circulation. Pour éviter les comportements dangereux, mieux vaut renforcer ses connaissances et s’entraîner davantage avant de retenter sa chance. Dans les faits, la formation vise à préparer les jeunes à réagir face à l’imprévu, à lire la route et à anticiper.

échec bsr

Comment rebondir après un échec au BSR ?

Manquer le BSR n’est jamais une fatalité. Il existe plusieurs étapes concrètes pour s’y remettre et maximiser ses chances de réussite lors de la prochaine tentative. La première consiste à reprendre contact avec une auto-école afin de réévaluer les points faibles et planifier des heures de conduite ciblées.

Besoin d’aide pour les démarches administratives ?

Pour toute question liée à la réinscription ou au suivi de dossier, l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) reste l’interlocuteur à privilégier. Leur formulaire de contact en ligne permet de résoudre la plupart des interrogations, notamment en cas de difficulté à reprogrammer une session.

Se remettre à niveau

Renforcer sa maîtrise du code de la route reste incontournable. Applications mobiles, plateformes d’entraînement et supports pédagogiques sont légion pour réviser efficacement. Comprendre les règles, anticiper les comportements des autres usagers et s’armer de patience : tout cela fait la différence le jour de l’examen.

Le permis à portée de main : le suivi de l’envoi

Une fois le BSR validé, l’envoi du permis s’effectue par La Poste. Il est possible d’en suivre l’acheminement sur leur site officiel. En cas de retard ou de non-réception, l’ANTS peut intervenir pour débloquer la situation.

Pour résumer les démarches à effectuer après un échec :

  • Se réinscrire en auto-école et cibler les points faibles
  • Contacter l’ANTS pour toute question administrative
  • Réviser le code de la route à l’aide de ressources variées
  • Suivre l’expédition du permis une fois l’examen réussi

Échouer au BSR n’est jamais agréable, mais chaque tentative ratée ajoute une expérience supplémentaire dans la besace du futur conducteur. Plus qu’un détour, c’est parfois le passage obligé pour s’imposer sur la route avec la tête froide et les bons réflexes. À 14 ans ou plus, la route n’attend pas : mieux vaut s’y engager en confiance, permis en poche et esprit affûté.

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